Avant toute chose, il faut considérer le corps humain comme une incroyable ‘machine’ dont chaque élément interagit avec un ou plusieurs autres.
La Réflexologie est une pratique manuelle, non-invasive, qui permet d’utiliser les ressources naturelles de l’organisme. Elle vise à mobiliser le processus d’auto-guérison, à renforcer les fonctions vitales et à rééquilibrer les désordres d’ordre physique, émotionnel ou énergétique, en rétablissant la communication entre les différents éléments du corps.
Pour expliquer la Réflexologie simplement, imaginez une projection miniaturisée du corps humain sur les pieds, les mains, le visage et la tête ou encore les oreilles. Chacune de ces parties est divisée en zones dites ‘réflexes’ qui représente un organe, une glande ou une partie du corps.
La stimulation d’une zone réflexe, via les nombreuses terminaisons nerveuses qui s’y trouvent, va produire un effet directement sur l’organe, la glande ou la partie du corps concernée, en envoyant un message au cerveau qui en retour va réguler son fonctionnement en douceur, libérer les tensions et maintenir ainsi l’équilibre interne de l’organisme (homéostasie).
La Réflexologie est un outil formidable pour traiter les maux du quotidien, lutter contre le stress et soulager les zones du corps qui font souffrir. Son champ d’action est vaste et son efficacité merveilleuse. Tout en procurant une profonde détente, elle permet de rééquilibrer et d’harmoniser le corps et de booster les énergies.
Les origines de la Réflexologie
La pratique de la Réflexologie se retrouve dans différentes cultures depuis des millénaires. Elle serait née 12 000 ans avant J-C au Pérou où elle aurait été pratiquée comme un ‘massage réflexe’ des pieds et considérée par cette civilisation ancienne comme un art sacré. Les Incas auraient ensuite transmis ce savoir aux Indiens d’Amérique du Nord, principalement aux Cherokee qui en reconnaissaient les vertus sur l’équilibre mental, physique et spirituel.
Nous savons aussi que la Réflexologie a d’autres origines : égyptiennes, indiennes et chinoises. En Egypte, une fresque du tombeau d’Ankhmahor (le plus haut dignitaire après le roi) a été retrouvée en 1899 à Saqqarah, datant du début de la 6ème dynastie, 2330 ans avant J.C. environ. Elle montre que des soins de Réflexologie étaient réalisés sur les pieds et les mains. Les hiéroglyphes signifient: « Ne me fais pas mal. » Le praticien répond : « Je ferai en sorte que tu me remercies. »
En Chine, la Réflexologie est une branche de la médecine chinoise vieille d’au moins 5000 ans. Elle intègre donc ses grands principes, le yin et le yang, le Qi et les 5 éléments : un vide à un endroit va entraîner un trop plein à un autre endroit. Ainsi, une blessure à l’âme va entraîner une plaie, une fracture, un désordre dans le corps, un blocage de l’énergie. A la différence de la médecine occidentale, la médecine chinoise vise à traiter la personne dans son ensemble (médecine holistique) et part du principe que tout est lié dans le corps. Elle cherche ainsi à soigner la cause et pas uniquement les symptômes de la maladie. Plus précisément, elle vise à rééquilibrer l’énergie de la personne. En médecine chinoise, quand l’énergie circule mal, le fonctionnement de l’organe ou de la zone du corps est entravé. L’énergie retourne alors au niveau du pied et de la terminaison nerveuse. En Chine, le pied est considéré comme les racines de l’arbre. ‘Quand la racine n’absorbe plus l’eau de la terre, l’arbre meurt. Quand une partie du corps fonctionne mal, l’énergie vitale est entravée et elle ne peut plus circuler dans l’organe malade. Ainsi elle retourne dans le pied’ (David TRAN, la leçon de réflexologie).
A la fin de XIXème siècle, ce que l’on appelait ‘massage réflexe’ devient ‘réflexologie’, autrement dit l’étude des réflexes. A cette même période, la Réflexologie, fut développée en Occident par des médecins américains et européens qui ont alors étudié le rôle des réflexes au sein du système nerveux.
Quelques années plus tard, trois professionnels visionnaires permettent d’établir les premiers liens scientifiques à la Réflexologie.
En 1915, c’est le docteur William Fitzgerald (1872-1942), médecin américain, qui découvre et publie la “Thérapie des Zones”. Cette découverte majeure est basée sur la neurophysiologie médicale. Il s’agit de dix zones longitudinales égales, qu’il a précisément délimitées sur le corps humain. Elles sont réparties de chaque côté de la ligne médiane. Grâce à cette thérapie des zones réflexes, il est depuis reconnu comme étant le père fondateur de la réflexologie moderne.
En 1919, c’est au tour du docteur Joseph Riley, également médecin américain, de publier un livre intitulé “Zone therapy simplified”.
Et plus récemment, dans les années 1930, c’est Mme Eunice Ingham, kinésithérapeute et collaboratrice de ces deux médecins, qui fait connaître la Réflexologie Plantaire au grand public. D’après les recherches de ses confrères, elle pratique et élabore une cartographie précise, mettant en relation les zones/points du pied et les parties du corps (organes, muscles, glandes, etc.). En 1938, elle publie un premier livre à ce sujet : “Ce que les pieds peuvent raconter”. Celui-ci a démocratisé la Réflexologie auprès du grand public. Eunice Ingham a transmis son enseignement dans le monde entier et a ouvert la première école de Réflexologie aux Etats-Unis.
L’enseignement que j’ai reçu et qui me permet d’exercer en tant que Réflexologue aujourd’hui, est issu de la technique “Eunice Ingham”.
AVERTISSEMENT : La Réflexologie n’est ni un massage, ni un acte médical. Elle ne se substitue pas à un suivi médical et ne permet en aucun cas, d’établir un diagnostic ou de modifier une prescription médicale. Elle demeure une méthode préventive, ou d’accompagnement à la médecine conventionnelle.Conformément à la loi, cette approche de santé complémentaire ne peut en aucun cas être assimilé à des soins médicaux ou de kinésithérapie mais à une technique de bien-être par la relaxation physique et la détente libératrice de stress (Loi du 30.04.1946, décret 60669 de l’art. I.489 et de l’arrêté du 08.10.1996).
